On connait principalement le jujubier de par son utilisation dans l’industrie et les divers produits (de beauté) que l’on peut acheter. Cet intérêt qu’il suscite est dû à ses fruits auxquels on prête des vertus anti-inflammatoires et antimicrobiennes. Reconnues d’ailleurs. Malheureusement pour nous, cet arbre a besoin de beaucoup de soleil et de chaleur. Raison pour laquelle seul le sud de la France lui offre un climat adéquat pour pousser et s’épanouir. Dans de bonnes conditions, sa floraison est superbe avec de petites fleurs blanchâtres et une pousse des fruits, dont la récolte se déroule début de l’automne.
Nom Commun | Jujubier |
Nom scientifique | Ziziphus vulgaris |
Origine | Chine |
Hauteur | 9 mètres |
Largeur | 4 à 6 mètres |
Période de floraison | De mai à juin |
Récolte des fruits | De septembre à octobre |
Couleurs des fleurs | Blanche |
Type de feuillage | Caducée |
Présentation du jujubier
Le jujubier, ziziphus vulgaris ou zizifus jujuba, est un arbre fruitier qui pousse dans les pays chauds. Originaire de Chine, on en retrouve un peu partout. Aussi bien en Afrique, qu’en Asie, en Océanie ou encore en Amérique. Le plus souvent, ce sont des plantations, dont la récolte est destinée à la vente ou à la production de produits.
On parle souvent de jujubier au sens large du terme, mais sous cette appellation, on retrouve de très nombreuses espèces (ziziphus africana, ziziphus, jujuba, ziziphus insularis, ziziphus nabeca, ziziphus, amphibia, etc.).
Chaque sous-espèce possède ses propres particularités ou pousse dans une zone géographique donnée comme le plant de Maurice, ou encore celui de Palestine. Elles sont donc forcément leurs particularités, comme une forme de feuille qui change, la forme du fruit qui change, etc.
Mais dans l’ensemble, elles possèdent les mêmes particularités : un feuillage d’un vert luisant et caducée. Donc avec des bords dentelés et des fleurs blanches qui valent le coup d’œil.
C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreuses personnes souhaitent en planter un dans leur jardin, quand le climat le permet.
Car le jujubier est un arbre capricieux qui ne s’adapte pas facilement au climat. Il a besoin de beaucoup de soleil et de beaucoup de chaleur. Il résiste bien sûr à des températures négatives, jusqu’à -15 °C. Mais, il n’est pas capable de supporter un climat trop frais et donc des températures froides dans la durée.
Enfin, il est à noter que les fruits du jujubier offrent de nombreux bienfaits et regorgent de vitamines.
Comment multiplier communément un jujubier ?
Un jujubier peut être produit de deux façons, avec un noyau ou avec une tige par le bouturage. Nombre de personnes préféreront passer par le bouturage plutôt que par le noyau.
Lorsqu’on utilise un noyau pour faire pousser un arbre, il est important de bien l’arroser et de faire attention au type de sol que l’on utilise. D’aucuns préféreront recourir à une plantation en pot avant de rempoter une fois la levée effectuée. En effet, il faut que la terre soit sèche et bien drainée. Et surtout, il faut une bonne dose de patience. Car avec un noyau, il n’est pas rare que 12 mois s’écoule avant que n’apparaisse la plante. Une durée à rajouter aux quatre années nécessaires pour obtenir une première récolte de fruits digne de ce nom… La période propice à la plantation est le printemps.
Le bouturage semble donc une méthode beaucoup plus efficace, et surtout beaucoup plus rapide ! Il faut alors un trou d’une quarantaine de centimètres de profondeur avec du compost pour enrichir le sol. A nouveau, cela peut se faire en pot dans le cadre d’un individu unique. Cela dit, il est tout à fait possible de le planter en hait. Il faut alors entre 50 cm et 1 mètre entre chaque individu. Une distance nécessaire pour qu’ils aient suffisamment de place pour se développer. La période propice au bouturage est l’automne.
Enfin, il faut savoir que pour une plantation réussie, la qualité du sol et la zone géographique sont des points cruciaux. Le jujubier a besoin de soleil et de chaleur pour grandir et se développer. Seul le sud de la France lui offre des conditions climatiques suffisantes sous nos latitudes. Car le climat méditerranéen se rapproche de ce qu’il connait dans d’autres pays. Par exemple, en Palestine.
Planter un jujubier dans son jardin
Planter un jujubier dans son jardin se fait autant pour des raisons d’esthétique que d’envie d’avoir un arbre fruitier. Car il s’agit bien là d’un arbre fruitier dont les fruits sont comestibles et sont très positifs pour le corps humain. Notons toutefois que l’es fruits n’apparaissent que lorsque les conditions climatiques le permettent. A souligner également que plus le jujubier vieillit, plus il produit. Les premières années voient donc des récoltes maigres…
La question du climat a déjà pu être abordée. Dans nos régions, le climat méditerranéen est le plus propice à sa croissance. Car il faut se rappeler qu’il s’agit avant tout d’un arbre subtropical et tropical qui a donc besoin de beaucoup de chaleur et de soleil.
En outre, il faudra que la terre où on le plante lui soit favorable. La priorité est d’avoir un sol bien drainé. Exit donc les sol marécageux et humide. Les racines du jujubier ne le supportent pas et pourraient même pourrir à cause d’un trop-plein d’eau dans le sol. A cela, il préfère le sable et les terres sèches. Il n’est d’ailleurs pas rare d’ajouter du sable dans le trou où on plante le jujubier pour améliorer le drainage du sol et la prise des racines. Un autre type de sol à exclure est celui qui est lourd et humide.
Les fleurs du jujubier
Cet arbre fruitier commun a une floraison qui débute en mai et se termine en juin. Cette floraison voit apparaître de nombreuses fleurs blanches. On les apprécie particulièrement pour la touche de couleur qu’elles apportent à cette saison. En combinaison avec d’autres arbres, le plant de jujube peut prendre le relai coloré à d’autres arbres dont la floraison est plus précoce.
En outre, la couleur blanchâtre des pétales apporte de la fraicheur et un éclat singulier. Spécifiquement, quand on vit dans des régions où le soleil règne en maître.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, certains cultivars ont plus de chance sous nos latitudes. Il s’agit du zizifus jujuba Provence. Une autre option est celui de Carpentras dont les fruits ressemblent à une cerise, mais dont les fleurs sont identiques.
Les fruits du jujubier
Après la floraison, des fruits apparaissent. Cependant, il ne faut pas en espérer avant la quatrième année du sujet. Jeune, le jujubier ne produit pas de fruits. La raison est qu’il possède une croissance lente et qu’il met à profit ses jeunes années pour se renforcer. Les premières années ne voient donc venir que la période de floraison, elle-même sujette à évolution durant cette période.
Les fruits grandiront tout l’été avant de commencer à mûrir. La récolte s’effectuera en septembre et octobre. Durant cette période, ils passeront d’un vert clair au jaune puis au rouge, qui signifie qu’ils sont mûrs. Des fruits qui sont comestibles et qui possèdent de nombreux bienfaits. Explication de ces derniers, ci-dessous.
En fonction du plant pour lequel vous optez, le fruit que vous aurez sera différent. En effet, parmi les 400 variétés différentes, les fruits sont un des paramètres qui changent. Souvent, c’est le climat de la région qui détermine l’espèce que vous planterez et donc le type de jujube que vous obtiendrez.
Il existe des variétés de Chines, des Etats-Unis, de Maurice, etc. Certaines donneront des jujubes ressemblant à des cerises. Petits et relativement acidulés. D’autres, comme pour les variétés chinoises, prendront plutôt la forme d’une poire ou d’une pomme et dont la chair est gouteuse et juteuse.
Une variété en particulier peut attirer l’attention, la « Li » qui produit des fruits dès la deuxième année !
Les bienfaits du jujube
Originaire de Chine, c’est donc là qu’on retrouve les premières utilisations du jujube en médecine traditionnelle. Mais on le retrouve aussi dans la médecine traditionnelle arabe, puisqu’il pousse très bien sur les terres de Palestine.
Pour reprendre une célèbre expression, tout est bon dans le jujube.
Premièrement, parce que son fruit contient de très nombreuses vitamines et minéraux dans sa pulpe. On peut citer les vitamines A et C dont le corps a un besoin quotidien. Le fer ainsi que le calcium pour lutter contre l’anémie et renforcer les os.
Deuxièmement, les noyaux peuvent être valorisés. C’est à partir d’un noyau qu’on peut reproduire un arbre, en le plantant. Cette méthode prend tout de même un an avant la levée ! Son intérêt est autre : on peut le broyer et en extraire une huile. De l’huile de jujube. Elle est ensuite utilisée dans les cosmétiques. Raison principale pour laquelle on connait le jujubier en Occident. La vertu de cette huile est l’hydratation qu’elle prodigue.
Troisièmement, la médecine traditionnelle prête aux fruits de cet arbre de nombreuses propriétés. Bien souvent pour soigner des maux mineurs. Toutefois, la récurrence de cette utilisation ne peut pas passer inaperçue. Ainsi, le jujubier peut soigner :
Les problèmes nocturnes (insomnies, sueurs nocturnes, etc.)
- Certains troubles de la respiration comme la rhinite allergique, la toux et l’asthme
- Sa capacité à réduire l’acidité de certaines substances
- L’irritabilité
- L’hyperactivité
- La diarrhée
Le jujubier de Maurice, de Palestine ou d’ailleurs a donc des propriétés :
- Apaisantes
- Anti-inflammatoires
- Antimicrobiennes
Pour autant, s’il possède de nombreuses vertus, sa consommation, modérée ou excessive, ne convient pas à tout le monde. Il n’apporte ainsi que peu de solutions aux personnes souffrant de troubles de la digestion, de ballonnement ou encore d’un manque d’appétit…
L’entretien de son jujubier
Contrairement à ce que l’on pourrait croire vu ses origines, le jujubier n’est pas gourmand en eau. Lorsque les pluies sont suffisantes, il se contente de ce que la nature lui donne. Il se débrouille tout seul, pour autant qu’il n’y ait pas de canicule ou que l’été soit court. Quand la sécheresse vient à poindre le bout de son nez, l’arrosage devient alors nécessaire pour pallier au besoin. Ce dernier ne doit pas être nécessairement régulier. Cela peut se faire toutes les semaines ou toutes les quinzaines en veillant à respecter un apport en eau équivalent. Attention toutefois à ce qu’il ait un accès régulier à de l’eau quand il est jeune.
Cet arbre fruitier commun n’exige pas non plus un entretien régulier pour ce qui est de la taille et de l’élagage. Bien sûr, cela est nécessaire à certains moments. Comme quand les branches se croisent. En Chine, les cultivateurs n’y ont recours qu’une saison sur trois. Pour laisser également le temps à l’arbre de se développer, celui-ci ayant une croissance lente.
La taille de l’arbre permet d’enlever le bois mort, les branches superflues, etc. De préférence à l’automne. L’élagage n’intervient pas avant la fin de l’hiver, vers le mois de mars.
Les risques pour cet arbre
Le jujubier ne connait qu’un seul ennemi sous nos latitudes. De quoi détendre ceux qui ont peur d’avoir un entretien régulier et actif de cette plante commune. Il s’agit de la mouche méditerranéenne, ou cératite.
Il s’agit d’un parasite qui s’attaque aux fruits plutôt qu’à l’arbre lui-même. Néanmoins, dans le cadre d’une récolte personnelle, la perte de tous les fruits anéantisse le travail de toute une année. Cette mouche pond des œufs sous la peau des fruits. Les fruits sont « piqués » et les larves creusent des galeries dans le fruit. Un parasite dont la présence est de plus en plus forte avec le changement du climat.
Sous nos latitudes, il faut également faire attention aux chenilles, cochenilles qui ont l’habitude de s’attaquer également aux fruits.
Pour lutter contre la cératite, on peut utiliser des produits comme la pyréthrine et la roténone. Pour une approche plus naturelle, du vinaigre et de l’eau feront l’affaire et protégeront le fruit des attaques de ce parasite.