Afin de concevoir un mur ou une façade, le parpaing est une option idéale. Concevoir un mur avec ce matériau offre la possibilité d’obtenir une conception robuste, fiable et peu chère. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur la fabrication d’un mur en parpaing sans faille et dans une totale sûreté.
Pourquoi monter un mur en parpaing ?
Référence absolue dans le secteur du BTP et de la maçonnerie, on se sert du parpaing pour réaliser de multiples travaux. Ce dernier s’apparente à un bloc de béton industrialisé, permettant de façonner n’importe quel genre de mur.
Autant pertinent pour des murs porteurs que non porteurs, ce matériau permet de monter une multitude de conceptions : façades, muret et clôtures. Si vous souhaitez façonner un mur en parpaing, vous avez raison car c’est un matériau abordable et simple d’utilisation, donnant la possibilité de faire des murs qualitatifs. N’hésitez pas à demander des devis à des professionnels de votre département si vous ne vous sentez pas dans la construction d’un mur en parpaing ! Sachez que le bloc de parpaing creux est le plus utilisé pour les murs standards.
Combien de parpaings prévoir ?
Afin de définir le nombre de parpaings adéquat pour finaliser un projet, conservez à l’esprit qu’un mètre carré de mur en parpaings vaut un mètre de mur au sol et un autre de mur en hauteur. Ainsi, pour un mètre carré de mur en parpaings, dix parpaings classiques sont nécessaires (dimensions suivantes : 20 x 20 x 50 centimètres), ce qui correspond à dix parpaings par mètre carré. Envisagez 5 % de parpaings, qui pourrait servir s’il y a casse ou perte.
Comment construire un mur en parpaing en 9 étapes ?
Découvrez le matériel et l’équipement à réunir pour la conception d’un tel mur : parpaings, mètre à ruban, cordeau, cordeau à tracer, niveau à bulle, fil à plomb, mortier, massette, truelle, disqueuse électrique, récipient (cela peut être un bac à gâcher ou une brouette par exemple), outil à mélanger (il est possible de se servir de la truelle), sans oublier le seau de maçon avec graduation de contenance de dix litres.
Conception des fondations
Les fondations ont une utilité certaine : l’ancrage du mur dans le sol. C’est une étape obligatoire pour la construction de n’importe quel mur, peu importe sa taille et son rôle. Si vous ne savez pas de quelle façon couler la semelle de votre mur, n’hésitez pas à vous renseigner sur le montage d’une fondation pour mur.
Installez des aciers d’attentes verticaux qui serviront de chaînage entre les fondations et le mur. Envisagez un chaînage vertical à chaque extrémité du mur et d’autres verticaux intermédiaires : souvent chaque trois mètres pour un mur doté d’une hauteur de 1,80 à 2 mètres. Il est possible de se servir des chaînages carrés de dimensions 10 x 10 centimètres.
Délimitation de l’espace
Effectuez le traçage de la localisation de votre futur mur (sur les quatre côtés) grâce à un cordeau de traçage bleu. Veillez à faire preuve de rigueur : la première rangée définit la suite de l’installation et l’alignement adéquat du mur.
Vous pouvez poser un piquet en bois situé aux deux extrémités du mur et vous servir d’un cordeau pour les joindre. Cette action optimisera l’alignement horizontal pour les étapes suivantes.
Préparation du mortier
La quantité de mortier doit se faire en fonction de la superficie du mur que vous désirez faire. Ainsi, si vous faites le choix de parpaings classiques de 20x20x50 centimètres, comptez cinquante à soixante kilos de sable et de 17 à 20 kilos de ciment au m².
Vous souhaitez avoir du béton ou du mortier ? N’hésitez pas à effectuer des devis sur le web ! Vous pouvez également tout à fait le faire vous-même.
Voici un rappel pouvant être utile : pour le dosage d’un mortier, comptez un volume de ciment, trois volumes de sable et un demi-volume d’eau. Concernant le dosage d’un béton pour travaux classiques : un volume de ciment, deux volumes de sable, trois volumes de graviers et un demi-volume d’eau (règle des « 1, 2, 3 »).
Dépôt de la première couche de mortier
Dans l’espace défini grâce à un traçage bleu, procédez à l’étalage d’une couche de mortier d’à peu près 2,5 centimètres d’épaisseur. Il est nécessaire qu’il y ait une homogénéité optimale de cette dernière.
Dans ce but, disposez sur la taloche (plaque en plastique ou en bois d’environ vingt centimètres sur trente, dotée d’une poignée) une réserve de mortier, que l’on met par la suite sur la surface via une truelle. On hachera le mortier dans le but d’assurer un bon accrochage.
Installation de la première rangée de parpaings
- Débutez cette étape avec les extrémités. Servez-vous des parpaings d’angle. Ces derniers intègrent une moitié creuse (ronde ou carrée) offrant un chemin aux aciers de chaînage verticaux. Ils se situent à chaque extrémité et possiblement en intermédiaire en fonction de la quantité de chaînages verticaux que vous avez envisagés préalablement. Les ferrailles se disposent dans les creux des parpaings afin de rendre la structure plus robuste.
- Continuez l’installation des parpaings en fonction du cordeau, en prenant en compte l’espacement qui sera utile aux joints verticaux. Cet écart sera de quinze millimètres s’il n’a pas été indiqué par le concepteur.
- Si les parpaings intègrent des alvéoles, faites attention, sauf ordre contraire du fabricant, à installer ces alvéoles en direction du bas. Soyez attentif par rapport au positionnement horizontal et vertical : il s’agit d’un point essentiel pour le déroulement de la suite de la pose !
- Afin de finaliser le remplissage de la première rangée, vous devrez peut-être couper un parpaing à une taille particulière. Dans ce but, servez-vous d’une disqueuse pour procéder à une découpe précise et nette.
- Terminez par remplir les joints verticaux avec du mortier que vous disposerez avec une truelle, grâce à une taloche. De cette façon, il n’y aura aucun débordement sur les côtés. Veillez à enlever les possibles surplus via une simple truelle.
Installation des rangées suivantes
- Mettez une couche d’épaisseur homogène de mortier. Pour ce qui est du mur apparent, ciblez plutôt quinze millimètres pour ces joints horizontaux. Ainsi, ces derniers possédaient une profondeur identique à celle de vos joints verticaux.
- Pour garantir la robustesse du mur, il est nécessaire qu’il y ait un décalage des joints verticaux d’une rangée à l’autre. Ce dernier doit être d’un tiers de parpaing au moins.
- Afin de concevoir cet écart, il faut débuter par l’installation d’un rang sur deux par un bloc brisé en deux grâce à la massette.
- Débutez par mettre la seconde rangée avec une moitié de parpaing. Une fois les blocs espacés installés, veillez à remplir les joints verticaux, enlever le trop-plein de mortier, mettre une autre couche de mortier et poursuivre la 3ème rangée. Le concept est le même pour la totalité des rangées !
- De manière semblable, s’il faut effectuer un angle de mur, il est nécessaire que les blocs soient en harpage.
Vérification continue du positionnement
Vérifiez l’horizontalité grâce à un niveau positionné dans les deux sens (longitudinal et transversal), ou le cordeau joint aux chevrons si vous avez choisi cette option.
La vérification de la verticalité se fera au fil à plomb. On se servira d’un maillet pour optimiser le positionnement des blocs si besoin.
Ferraillages verticaux et conception des ouvertures
Les ferraillages verticaux permettent un raidissement du mur. Une fois le montage terminé, disposez les ferraillages verticaux dans les blocs d’angle (parpaings d’angle). Ensuite, vous devrez couler du béton pour solidifier l’ensemble.
Pour la conception des ouvertures, s’il faut construire une ouverture dans votre mur (comme pour une fenêtre), la réalisation d’un linteau est nécessaire.
Pour cela, servez-vous des parpaings en U (nommé également parpaing de linteau ou parpaing de chaînage horizontal) placés en horizontal. Un fond de linteau (pièce horizontale permettant le soutien du poids du mur) doit être conçu avec un bastaing (bois de charpente polyvalent). Quand ce dernier est installé et à niveau, vous devrez procéder à l’assemblage des parpaings en U. Désormais, il reste à couler le béton et à disposer le ferraillage horizontal.
Conception de l’arase
- Quand le montage des blocs est finalisé, il est nécessaire de patienter sept jours pour que le durcissement du mortier soit terminé. Ensuite, vient la conception de l’arase. Durant cette étape, recouvrez le mur via une simple bâche. Ainsi, le mortier bénéficiera d’une protection face aux éléments. Idem si le montage du mur en parpaing s’effectue sur plusieurs jours.
- Dans la construction d’un mur, l’arase représente le dernier niveau. Ce dernier est d’à peu près cinq centimètres. Son utilité ? Il permet la correction des erreurs de niveau.
- Effectuez un coffrage périphérique destiné à l’arase en disposant sur la zone supérieure des parois de la dernière rangée de planches, à niveau, dans le but d’y intégrer du béton. Ces planches sont calées avec des serre-joints.
- Couler du béton en le plaçant de façon homogène à la truelle, cela devant aller jusqu’à en haut du coffrage d’arase. Puis, aplanissez l’arase avec une simple règle ou une chute de tasseau, en utilisant le soutien du coffrage. Désormais, il ne reste qu’à patienter durant le durcissement du béton.
- Désormais, il reste seulement les finitions à effectuer (exemple : enduit).
Quel est le prix pour monter un mur en parpaing ?
Façonner un mur en parpaing est une opération peu coûteuse, puisque c’est un matériau accessible financièrement parlant. Effectivement, le tarif du parpaing au m2 avoisine la dizaine d’euros. Ainsi, vous pourrez monter un mur en parpaings pour quinze à vingt euros le m2. Pensez à réaliser des devis gratuits de professionnels présents dans votre région !
Le tarif d’un mur en parpaing si vous vous tournez vers des artisans professionnels avoisine 35-40 euros le m2. C’est le prix à régler afin d’être sûr de la qualité et de la longévité de son mur.
Après avoir conçu votre mur en parpaing, pourquoi ne pas construire un terrain de pétanque à proximité ?